Mairie d'Agen : Manifestations des agriculteurs : stop à la prise en otage d’Agen !


12 décembre 2025 - 202 vues

La Ville d’Agen et plus spécialement son centre-ville, les abords de la préfecture et du parc Fallières ont été la cible d’actions de syndicalistes agricoles qui ont sali et abîmé certains de nos bâtiments et espaces publics, et notamment la Préfecture et le Parc Fallières.
Cette nuit, pour la première fois, j’ai ressenti un vrai ras-le-bol et un sentiment de colère devant la situation de notre Ville d’Agen, à nouveau prise en otage dans un énième conflit entre nos agriculteurs et l’État. Je n’accepte pas qu’à chaque situation de conflit entre l’État et nos agriculteurs, la ville d’Agen soit salie et abîmée.
Mon message est d’abord adressé à nos agriculteurs. Je suis solidaire de nos agriculteurs, de leurs difficultés, de leur colère en ce qui concerne la crise actuelle, celle de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Comme j’ai déjà pu le dire à plusieurs reprises : leur colère est légitime. Mais venir à Agen, une nouvelle fois, pour déverser, salir et abîmer ne peut constituer une pratique syndicale ou un mode d’action systématique et régulier.
Dans leur combat pour le lac de Caussade, où je les ai soutenus, nos agriculteurs ont su construire un barrage aujourd’hui reconnu utile par tous. Ils n’ont, à cette occasion, ni sali, ni cassé. Nos agriculteurs et leur syndicat majoritaire, la CR, ont là une vraie question posée à la nature de leur action syndicale : elle ne peut pas se réduire à salir et abîmer le quartier de la Préfecture d’Agen à chacune de leurs actions. J’ai porté ce message directement à Serge Bousquet-Cassagne.
La protection du centre-ville d’Agen est aussi une question posée à l’État. Cette protection, hier soir, n’a pas été efficace. Et ce matin, le triste constat, ce sont des fonctionnaires municipaux agenais qui nettoient, un parc naturel récemment aménagé, à la satisfaction de tous, qui a été dégradé, et la ville d’Agen qui sera appelée, en grande partie, à payer la réparation de ces dépenses.

La ville, ses élus et ses agents se mobilisent aujourd’hui pour que les Agenais retrouvent leur lieu de vie nettoyé et agréable.
J’en appelle à tous les acteurs de ce conflit pour que la prise en otage de la ville d’Agen cesse immédiatement et que chacun se concentre enfin véritablement sur le sujet posé par celui-ci, à savoir : la survie et le développement de l’élevage dans notre pays.
Jean DIONIS
Maire d’Agen 

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