Politique : Jean-Louis BRICOUT, Laurent PANIFOUS, Benjamin SAINT-HUILE et David TAUPIAC, députés sociaux-démocrates


17 janvier 2023 - 1916 vues

Nous, Jean-Louis BRICOUT, Laurent PANIFOUS, Benjamin SAINT-HUILE et David TAUPIAC,
députés sociaux-démocrates qui portons avec force les valeurs de gauche au sein du Groupe Libertés,
Indépendants, Outre-Mer et Territoires (LiOT), décidons ensemble, après les annonces du
Gouvernement d’Elisabeth BORNE le mardi 10 janvier dernier de porter un message commun clair et sans ambiguïté.
A la question y a-t-il nécessité à réformer en urgence notre système de retraite, la réponse est
claire : C’EST NON !
NON, parce que l’argument du déficit abyssal avancé par le Gouvernement est faux !
Le déficit projeté en 2027, entre 3% et 6% dans l’hypothèse la plus défavorable, est très largement absorbable par le modèle actuel de gestion de nos retraites ;
NON, parce que cette énième réforme va créer de nouvelles injustices sans résoudre celles qui existent déjà :
-Pour les salariés les plus fragiles dont l’espérance de vie est déjà inférieure de 6,4 années comparée aux cadres du secteur public comme du secteur privé,
-Pour les femmes, qui subissent déjà des carrières hachées et une inégalité salariale indigne d’un pays comme la France,
-Pour les seniors dont le taux d’emploi plafonne à 35,5 %,
NON, parce que la multiplication, sous l’ère MACRON, des cadeaux fiscaux aux plus favorisés et
notamment aux grandes entreprises, sans aucunes contreparties de leur part, a créé un sévère manque à gagner pour l’État, que le Gouvernement veut maintenant faire supporter aux Françaises et aux Français les plus modestes.  NON, parce qu’en moyenne l’espérance de vie en bonne santé des français est de 63,7 ans pour les hommes et de 64,6 ans pour les femmes. Cette réforme fait peser une fois de plus l’effort sur les français les plus modestes qui pourront espérer prendre un repos bien mérité épuisés et brisés. CONTRE ce projet de réforme insupportable, injuste et brutal ;
OUI, nous réaffirmons notre volonté de maintenir le départ de l’âge légal à la retraite à 62 ans ;
OUI, nous voulons qu’une vie de travail permette de percevoir une pension décente, que le minimum contributif soit porté à 1.200 euros et cette mesure n’impose aucune réforme ou remise en
cause du modèle actuel ; OUI, aux côtés des organisations syndicales, nous nous opposerons de toutes nos forces, à la loi voulue par Emmanuel MACRON et Elisabeth BORNE ; COMME NOUS, 2 Français sur 3 (*) se prononcent contre cette réforme ! Avec cohérence et détermination, Jean Louis BRICOUT, Laurent PANIFOUS, Benjamin SAINTHUILE et David TAUPIAC.
* sources iFOP & iPSOS en date de 11/2023

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