« C’est un requisitoire cruel du Premier ministre contre le bilan de son propre Président. On passe « du quoi qu’il en coute » à « « passez tous à la caisse »! Qui précisément? Les travailleurs modestes, les petites retraites et les malades de longue durée. Avant de demander un effort aux malades, qu’on aille voir du côté de ceux qui ne se sont jamais aussi bien portés: les grandes fortunes et les grandes entreprises de ce pays à qui on continue de distribuer 211 Mds€/an sans aucun contrôle de Bercy. 

Je demande au Premier ministre: où va-t-il supprimer des fonctionnaires? A l'hôpital de Cahors? Veut-il fermer la dernière maternité du Lot, supprimer de nouvelles écoles rurales ou tailler dans les effectifs de gendarmes du département ?

La cause du déficit actuel n’est pas l’excès des dépenses (elles sont stables) mais le manque de recettes. En cassant encore la consommation des ménages et donc croissance, le remède sera pire que le mal. On fait quoi la prochaine fois, on supprime Noël ou le 14 juillet? 

Cerise sur le gâteau, on donne la légion d’honneur à Bruno Le Maire qui fut l’artisan de ce dérapage incontrôlé des déficits. On touche le fond. Un changement de politique de fond en comble est indispensable »